Ces derniers mois, le terme "social" a quasi disparu du vocabulaire des négociateurs ainsi que des médias. Certains reconnaissent même ne pas aimer ce mot car il renvoi à des acquis qui ne seraient pas mérités par tous..
Cependant, je pense que les socialistes comme les libéraux ou les démocrates chrétiens devraient réinsérer le social dans les négociations actuelles. Il ne faut pas oublier que la crise n'est pas tout à fait finie. Certains secteurs subissent actuellement l'onde de choc dû à cette crise financière sans précédent. J'entends évidemment par là le secteur ouvrier dont les exemples pleuvent pour illustrer le désastre actuel : faillites, délocalisations, licenciements et j'en passe. Les travailleurs sont-ils les responsables du cancer de leur entreprise ? Doivent-ils payer les erreurs commises par d'autres ? Je ne pense pas.
De plus, n'oublions pas que nous nous battons, et je participe à ce combat, contre le chômage. On insiste de plus en plus sur la (re)mise au travail des chômeurs. On aide les sans-emplois à retrouver le goût du travail. Comment retrouver ce goût, cette motivation ou cette passion si les travailleurs doivent se rendre au travail comme au gibet, craignant à tout moment que le couperet tombe ? Ce combat est donc plus compliqué que prévu.
Et ce sont pas les maigres indexations de salaires (étalées avec culot sur plus de 2 ans) qui vont soulager le pouvoir d'achat des chanceux travailleurs actuels.
Les grèves et différentes manifestations récentes sont fortement empreintes du ras-le-bol qui s'amplifie de plus en plus. Il ne faut plus se focaliser sur des dossiers communautaires nullement prioritaires.
Ce que je propose est simple, réfléchi et clair : réunissons les syndicats, les patrons et les ministres compétents pour rediscuter cet accord interprofessionnel donc le nom n'a jamais été aussi mal porté qu'aujourd'hui étant donné que cet accord n'en est pas un.
Donnons-nous les moyens au renouveau social !
Dans cette crise où chacun se retrouve, je ne peux plus me dire de gauche ou de droite. Je me sens un peu apolitique.
Jérémy Van Beneden
samedi 19 février 2011
lundi 14 février 2011
Interview de Jérémy Van Beneden !
Voici mon interview réalisée par un Étudiant en journalisme :
Titre : Une relève assurée en politique.
Texte :
Il n'a que 18 ans mais déjà très actif en politique, militant du Parti Populaire jusque fin janvier, il continue aujourd'hui à partager sa passion via son blog politique, les "B.E.L Politi Nawards" qu'il co-préside avec un ami ainsi qu'au sein du mouvement SHAME qui va bientôt revenir au devant de la scène.
Entretien.
• M. Van Beneden, tout d'abord, d'où venez-vous ?
>Je suis né à Liège mais j'habite à Saint Trond depuis 5 ans. J'étudie cependant toujours à Liège en secondaire, je termine mes études secondaires avant de me diriger vers les sciences politiques et la communication.
Mon père est ouvrier et ma mère travaille dans la fonction publique.
• Ces origines ne vous ont pas influencé quant à votre place sur l'échiquier politique apparemment..
>Non, les gens pensent toujours que je flirte entre la gauche et le centre mais ce n'est pas le cas. Je suis un libéral décomplexé déçu par la gauche. En 60, par contre, j'aurai sûrement été syndicaliste, il fallait un réel changement.
• On a déjà entendu ça quelque part... Vous avez longtemps été membre du Parti Populaire de l'avocat Modrikamen, qu'y faisiez-vous ?
> J'ai rejoins le PP en janvier 2010 car je ne me reconnaissais plus dans les discours tenus par le MR. Le PP est arrivé avec un discours plus ferme mais démocratique. Et l'occasion de m'investir en politique et de poser une pierre à l'édifice était là. Je me suis occupé d'un site regroupant les articles de presse, j'ai été membre de l'équipe 2.0 qui modérait les forums Facebook et Twitter. Enfin, j'étais responsable des jeunesses du parti en Province de Liège. Du boulot en perspective!
• Du boulot, une passion, pourquoi avoir présenté votre démission ?
> Contrairement à beaucoup, je ne suis pas parti en claquant la porte en jurant de me venger. Je suis certes parti déçu mais pas fâché. Le parti a pris des positions qui n'étaient pas les miennes sans parler des désordres internes qui nous ont secoué depuis le mois d'août. Tout ceci m'a rendu quasi infréquentable et m'a trop distrait de mes études. J'ai donc décidé de quitter cette belle aventure pour pouvoir me concentrer sur mes études et pouvoir m'investir localement, pour l'Open VLD dans ma commune, à Gingelom.
• Quelles études souhaitez-vous entreprendre après vos secondaires ?
> J'aimerais étudier les sciences politiques ainsi que la communication. Je n'ai pas forcément envie d'être au devant de la scène politique, un travail dans l'ombre me conviendrait très bien. J'entends par là un travail dans la communication pour un parti ou une "personnalité" politique.
• Tout en s'assumant de droite, donc..
> Exactement.
• Quelle est votre position par rapport à la crise actuelle ?
> Je n'ai pas de position réelle. Pour tout vous dire, je ne suis même pas content de voir entrer les libéraux dans l'arène. Mais si je dois vraiment me positionner je dirai simplement qu'il faut que la Belgique vive. Elle devra, à terme adopter le confédéralisme économique partiel tout en conservant l'unité nationale au sens symbolique en plus des portefeuilles "traditionnels" qui doivent rester fédéraux. J'entends par là la sécurité sociale, l'intérieur et les affaires étrangères. Je n'ai pas plus confiance en Di Rupo qu'en Bart De Wever. L'un l'autre se refusent au compromis. L'un pour la sécurité sociale, l'autre pour l'indépendance de la Flandre. Je les comprends, on abandonne pas son cheval de bataille !
• Quelle formule de négociations défendriez-vous ?
> Il est clair que la formule à 7 n'a pas fonctionné. Une formule sans la N-VA est inconcevable car on peut exclure les gagnants du scrutin.
Je pense donc qu'une négociations entre la N-VA, le CD&V, le MR, l'Open VLD et le CDH pourrait être envisageable. Le CDH jouerait un rôle de pivot, adaptant ses positions pour négocier des compromis tout en adoptant un défensive sociale pour ne pas laisser les ultras-libéraux monopoliser le débat avec le communautaire ou l'institutionnel. Il faut une profonde reforme de l'État, c'est certain mais ouvrons les débats à tous les sujets.
• Vous tenez également des propos très durs à l'égard de la politique d'immigration..
>En effet, la politique d'immigration actuelle est un échec total. Je ne parle même pas de la durée indécente des procédures d'octroi d'un visa. Ce que je trouve le plus aberrant aujourd'hui c'est qu'il n'y a plus de critères stricts à remplir en vue d'obtenir la nationalité belge.
Et si il y en a, ils ne sont que rarement respectés. Ce n'est qu'un problème parmi d'autres hélas.
• Mais avez-vous des propositions qui pourraient améliorer cette politique ?
> Bien sûr! Il faut que nous rétablissions des critères stricts, expliqués aux migrants dès leur arrivée sur le territoire. Ensuite, lorsqu'une demande de naturalisation est demandée, contrôlons si tous ces critères sont dûment respectés. Enfin, limitons le nombre d'arrivées. Comme l'a dit, non sans polémique , un député français, nous ne pouvons accueillir toute la misère du monde. La Belgique peut déjà s'enorgueillir d'accueillir tous les migrants avec respect.
• Quels seraient vos critères de naturalisation ?
> 3 critères importants me semblent prioritaires.
Premièrement, et cela me semble évident, il faut parler une des 3 langues nationales, de préférence celle de la région où l'on habite.
Ensuite, vérifions si le migrant s'est déjà lancé à la recherche d'un emploi ou, si besoin, d'une formation quelconque en vue de l'apprentissage d'un métier.
Enfin, insistons sur l'intégration sociale de l'individu. Quels sont ses contacts avec nos concitoyens ? Respecte-t-il nos lois et nos coutumes ?
• Et s'ils ne répondent pas aux critères ?
> La nationalité belge ne sera pas accordée. Et pour les cas où le migrant aurait troublé l'ordre public via différents délits, il sera "reconduit aux frontières" et transitera vers son pays d'origine via un bus ou un vol passager.
• Vos différents écrits très tendancieux ne risquent-ils pas de compromettre votre neutralité quasi obligatoire à l'avenir?
> Il est vrai que ma couleur n'est plus un mystère aujourd'hui. Mais je pense qu'à l'avenir j'aborderai tous les sujets. J'ai pas mal de positions sociales proche de la gauche (que cette dernière a aujourd'hui abandonné). Et puis, si j'ai la chance un jour de travailler pour un parti libéral, ce sera moins important. On verra de quoi l'avenir sera fait.
• Un mot pour clôturer ?
> Je tiens à remercier les nombreuses personnes que j'ai rencontrées sur Twitter ces derniers mois. Journalistes, députés, férus de politique et j'en passe, j'apprécie beaucoup nos nombreux débats très intéressants et instructifs.
• Un joli clin d'œil à vos adversaires ainsi, merci, Jérémy Van Beneden.
> Il n'est de grand Homme sans grand adversaire.
Merci à vous !
Propos recueillis par A. L.
Titre : Une relève assurée en politique.
Texte :
Il n'a que 18 ans mais déjà très actif en politique, militant du Parti Populaire jusque fin janvier, il continue aujourd'hui à partager sa passion via son blog politique, les "B.E.L Politi Nawards" qu'il co-préside avec un ami ainsi qu'au sein du mouvement SHAME qui va bientôt revenir au devant de la scène.
Entretien.
• M. Van Beneden, tout d'abord, d'où venez-vous ?
>Je suis né à Liège mais j'habite à Saint Trond depuis 5 ans. J'étudie cependant toujours à Liège en secondaire, je termine mes études secondaires avant de me diriger vers les sciences politiques et la communication.
Mon père est ouvrier et ma mère travaille dans la fonction publique.
• Ces origines ne vous ont pas influencé quant à votre place sur l'échiquier politique apparemment..
>Non, les gens pensent toujours que je flirte entre la gauche et le centre mais ce n'est pas le cas. Je suis un libéral décomplexé déçu par la gauche. En 60, par contre, j'aurai sûrement été syndicaliste, il fallait un réel changement.
• On a déjà entendu ça quelque part... Vous avez longtemps été membre du Parti Populaire de l'avocat Modrikamen, qu'y faisiez-vous ?
> J'ai rejoins le PP en janvier 2010 car je ne me reconnaissais plus dans les discours tenus par le MR. Le PP est arrivé avec un discours plus ferme mais démocratique. Et l'occasion de m'investir en politique et de poser une pierre à l'édifice était là. Je me suis occupé d'un site regroupant les articles de presse, j'ai été membre de l'équipe 2.0 qui modérait les forums Facebook et Twitter. Enfin, j'étais responsable des jeunesses du parti en Province de Liège. Du boulot en perspective!
• Du boulot, une passion, pourquoi avoir présenté votre démission ?
> Contrairement à beaucoup, je ne suis pas parti en claquant la porte en jurant de me venger. Je suis certes parti déçu mais pas fâché. Le parti a pris des positions qui n'étaient pas les miennes sans parler des désordres internes qui nous ont secoué depuis le mois d'août. Tout ceci m'a rendu quasi infréquentable et m'a trop distrait de mes études. J'ai donc décidé de quitter cette belle aventure pour pouvoir me concentrer sur mes études et pouvoir m'investir localement, pour l'Open VLD dans ma commune, à Gingelom.
• Quelles études souhaitez-vous entreprendre après vos secondaires ?
> J'aimerais étudier les sciences politiques ainsi que la communication. Je n'ai pas forcément envie d'être au devant de la scène politique, un travail dans l'ombre me conviendrait très bien. J'entends par là un travail dans la communication pour un parti ou une "personnalité" politique.
• Tout en s'assumant de droite, donc..
> Exactement.
• Quelle est votre position par rapport à la crise actuelle ?
> Je n'ai pas de position réelle. Pour tout vous dire, je ne suis même pas content de voir entrer les libéraux dans l'arène. Mais si je dois vraiment me positionner je dirai simplement qu'il faut que la Belgique vive. Elle devra, à terme adopter le confédéralisme économique partiel tout en conservant l'unité nationale au sens symbolique en plus des portefeuilles "traditionnels" qui doivent rester fédéraux. J'entends par là la sécurité sociale, l'intérieur et les affaires étrangères. Je n'ai pas plus confiance en Di Rupo qu'en Bart De Wever. L'un l'autre se refusent au compromis. L'un pour la sécurité sociale, l'autre pour l'indépendance de la Flandre. Je les comprends, on abandonne pas son cheval de bataille !
• Quelle formule de négociations défendriez-vous ?
> Il est clair que la formule à 7 n'a pas fonctionné. Une formule sans la N-VA est inconcevable car on peut exclure les gagnants du scrutin.
Je pense donc qu'une négociations entre la N-VA, le CD&V, le MR, l'Open VLD et le CDH pourrait être envisageable. Le CDH jouerait un rôle de pivot, adaptant ses positions pour négocier des compromis tout en adoptant un défensive sociale pour ne pas laisser les ultras-libéraux monopoliser le débat avec le communautaire ou l'institutionnel. Il faut une profonde reforme de l'État, c'est certain mais ouvrons les débats à tous les sujets.
• Vous tenez également des propos très durs à l'égard de la politique d'immigration..
>En effet, la politique d'immigration actuelle est un échec total. Je ne parle même pas de la durée indécente des procédures d'octroi d'un visa. Ce que je trouve le plus aberrant aujourd'hui c'est qu'il n'y a plus de critères stricts à remplir en vue d'obtenir la nationalité belge.
Et si il y en a, ils ne sont que rarement respectés. Ce n'est qu'un problème parmi d'autres hélas.
• Mais avez-vous des propositions qui pourraient améliorer cette politique ?
> Bien sûr! Il faut que nous rétablissions des critères stricts, expliqués aux migrants dès leur arrivée sur le territoire. Ensuite, lorsqu'une demande de naturalisation est demandée, contrôlons si tous ces critères sont dûment respectés. Enfin, limitons le nombre d'arrivées. Comme l'a dit, non sans polémique , un député français, nous ne pouvons accueillir toute la misère du monde. La Belgique peut déjà s'enorgueillir d'accueillir tous les migrants avec respect.
• Quels seraient vos critères de naturalisation ?
> 3 critères importants me semblent prioritaires.
Premièrement, et cela me semble évident, il faut parler une des 3 langues nationales, de préférence celle de la région où l'on habite.
Ensuite, vérifions si le migrant s'est déjà lancé à la recherche d'un emploi ou, si besoin, d'une formation quelconque en vue de l'apprentissage d'un métier.
Enfin, insistons sur l'intégration sociale de l'individu. Quels sont ses contacts avec nos concitoyens ? Respecte-t-il nos lois et nos coutumes ?
• Et s'ils ne répondent pas aux critères ?
> La nationalité belge ne sera pas accordée. Et pour les cas où le migrant aurait troublé l'ordre public via différents délits, il sera "reconduit aux frontières" et transitera vers son pays d'origine via un bus ou un vol passager.
• Vos différents écrits très tendancieux ne risquent-ils pas de compromettre votre neutralité quasi obligatoire à l'avenir?
> Il est vrai que ma couleur n'est plus un mystère aujourd'hui. Mais je pense qu'à l'avenir j'aborderai tous les sujets. J'ai pas mal de positions sociales proche de la gauche (que cette dernière a aujourd'hui abandonné). Et puis, si j'ai la chance un jour de travailler pour un parti libéral, ce sera moins important. On verra de quoi l'avenir sera fait.
• Un mot pour clôturer ?
> Je tiens à remercier les nombreuses personnes que j'ai rencontrées sur Twitter ces derniers mois. Journalistes, députés, férus de politique et j'en passe, j'apprécie beaucoup nos nombreux débats très intéressants et instructifs.
• Un joli clin d'œil à vos adversaires ainsi, merci, Jérémy Van Beneden.
> Il n'est de grand Homme sans grand adversaire.
Merci à vous !
Propos recueillis par A. L.
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