dimanche 30 janvier 2011
Le cercle des 7 négociateurs disparus ou Pourquoi tout a explosé.
Les événements de cette semaine n'ont jamais été aussi clairs, cruciaux et alarmants quant à la profondeur de la crise politique et à l'avenir du pays.
Je ne parle évidemment pas de l'hémorragie mortelle au Parti Populaire ou la retraite forcée de notre Justine. J'entends évidemment par là, la démission - acceptée - du conciliateur Royal, Johan Vande Lanotte. Sa note rejetée, son job de rassembleur n'ayant eu aucun effet positif, il rend son tablier et cède sa place à qui veut la prendre, à qui sera nommé. Si quelqu'un est nommé.
Hé oui, cela se murmure déjà à demi-mot, après le médiateur, explorateur, pré-formateur, les médiateurs et le conciliateur, c'est peut être bien l'électeur qui sera amené à s'exprimer. La méthode ne sera pas critiquée ici, d'autres articles l'analyseront en profondeur.
Les urnes, justement, on commence à en avoir l'habitude. C'est une fois par an et on s'en lasse déjà. Faut dire qu'au final on n'en retire rien, les mêmes de retrouveront autour de la table.
Je ne m'étale pas non plus sur le coût (trop?) important des campagnes électorales, puisé dans les dotations elles-mêmes issues du portefeuille citoyen...
Alors, pour en revenir au sujet annoncé, pourquoi la version dite "à 7" n'a pas fonctionné ? Pourquoi M. Vande Lanotte n'a-t-il pas réussi à les rassembler autour d'une table malgré une note fort satisfaisante pour chacun ? Une première et importante raison me vient à l'esprit d'emblée.
Cette note, aussi complète soit-elle, ne pouvait pas satisfaire l'ensemble des partis autour de la table. L'explication est simple : chacun y a trouvé un point ou deux "acceptable" mais le reste leur était irrecevable. Qu'on soit de gauche ou de droite, on ne peut accepter une note dont la majorité nous répugne. On ne peut accepter cela comme une base de travail raisonnable.
Je pense qu'une formule de négociation doit conserver les mêmes couleurs politique ou, plus exactement, la même orientation. Je pense à une "alliance" PS-CDH-Ecolo-Groen!-CD&V-SPa ou bien MR-VLD-NVA-CDH-LDD (ce dernier en soutien).
Mais bon, j'admet que ces propositions resteront des rêves étant donné les alliance façon Secret Story nées entre certain style MR/NVA/CD&V...
Mesdames et messieurs les négociateurs, soyez enfin réalistes, il est évident, et ce, depuis le 13 juin qu'un accord avec la N-VA est impossible. Ils sont, certes, aptes à accepter de nombreux compromis mais jamais il ne lâcheront une seule virgule concernant la scission économique de l'État. Au même que le PS avec sa sécurité sociale, les nationalistes flamands ne peuvent pas abandonner leur thème principal, leur cheval de bataille ! Il est grand temps de repenser la formule et la méthode en n'oubliant pas que les partis de droite possèdent 89 sièges contre seulement 61 pour les partis de gauche et centre gauche. L'image d'une Belgique dite socialiste n'est donc plus à revendiquer ! Le citoyen a voté majoritairement à droite, respectons enfin son choix.
Je terminerai en invitant l'ensemble de la classe politique à s'exprimer en faveur d'une consultation populaire "sur des questions bien précises" comme le précisait Mme Onkelinx. Il est grand temps de rendre au citoyen un de ses droits les plus fondamentaux.
Quelles questions nous posons-nous ?
- Les bruxellois veulent-ils ou non que Bruxelles devienne une région à part entière ?
- Les belges sont-ils favorables à une scission de l'État ?
Puis, dans un autre registre tout aussi sensible mais essentiel :
- Faut-il revoir la politique d'asile et d'immigration en durcissant l'octroi de la nationalité ?
- Faut-il continuer à verser des astreintes aux réfugiés en attente de régularisation ?
- L'islamisation intégriste vous fait-elle peur?
Les résultats de ce questionnaire vont sans doute surprendre la classe politique entière qui favorise actuellement toutes ces dérives dont le laxisme porte atteinte à toutes les honorables personnes intégrées dans notre société.
Tous ces débats devraient être également abordé autour d'une table.
Le temps presse, n'oubliez pas vos promesses !
Jérémy Van Beneden
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire