lundi 31 janvier 2011
Révolutions Topiques.
Je ne peux que saluer le courage des peuples tunisiens et égyptiens. Ces deux révolutions visants à renverser le régime en place vont, je l'espère, améliorer le quotidien de ces deux populations.
Je profite donc de ces deux événements majeurs pour réitérer un discours que je tiens depuis des mois autour de moi. Discours qui m'a valu d'être taxé de fascisme (?!) et de racisme par nombre de personnes ne mesurant, elles-mêmes, pas le poids historique de ces mots. Preuve d'une immaturité profonde et peut-être incurable.
Je pense qu'il faut encourager ces révolutions. Et je dis non aux révolutions pacifiques et sans intérêt. Il faut marquer l'opinion mondial, mettre en exergue le mécontentement, l'envie de changement.
En effet, un important pourcentage d'immigrés en Europe sont étiquetés "réfugiés politiques", c'est à dire, individus ayant quitté leur pays dans le but de fuir le système répressif ou anti-démocratique de leur pays natal.
Imaginez donc un instant si les tunisiens et égyptiens avaient quittés, par dizaines de milliers, leur pays pour rejoindre un pays européen comme la France, l'Allemagne ou la Belgique. Je n'ose même pas faire le calcul du coût de l'accueil de ces personnes. Sans parler du manque de place croissant pour les loger.
Ces deux peuples n'ont pas voulu fuir, ils aiment leur pays. Ils savent que leur pays a un avenir, peut prospérer moyennant un changement à la tête.
Leur seule arme, la rue ! Des paroles de gauche ? Non! Des paroles de bon sens !
Regardez la Tunisie, la dictature a fui, des promesses de changement ont été prononcées, le peuple retrouve petit à petit ses droits. Des droits dont jamais il n'aurait vu la couleur en fuyant.
Certes il y a eu des morts, c'est triste mais apparemment nécessaire pour secouer le cocotier. Citez-moi une révolution historiquement marquante qui n'a pas connu une seule victime? Il n'y en a aucune.
Et il ne faut pas chercher très loin pour citer un exemple de révolution sociale : les grèves de 60 en Belgique ont connus leurs doses de violences et leurs victimes. Le résultat est pourtant là : une sécurité sociale citée en exemple dans le monde entier. Elle est aujourd'hui gérée de manière absurde et irresponsable, mais ce débat est autre.
Soit, je réitère mon soutien aux populations tunisiennes et égyptiennes dans leur lutte pour les droits civiques et sociaux.
Quel que soit le résultat, même si nous l'espérons tous victorieux, soyez fiers de ce combat. Les plus grandes nations se sont construites au fil de longues luttes, les vôtres suivent cette voie des plus honorable.
En avant pour une nation plus forte.
Jérémy Van Beneden
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